Née en 1996 à La tronche. Vit et  travaille à Clermont-Ferrand.
2020 : DNSEP, École Supérieure d'Art de Clermont Métropole.
lolafontanie.me

« Les objets et les contextes que je fabrique seule ou à plusieurs, cherchent à provoquer les corps, à établir une relation d’échange et d’influence qui chimiquement et symboliquement rendent poreuses certaines normes. Chaque sculpture, chaque performance possèdent différents statuts, parfois outils, parfois œuvre, parfois identités et évoluent dans des contextes quotidiens et d’expositions.

De même que ces objets aux statuts multiples, les êtres ont des identités plurielles. Les corps sont des formes perméables et poreuses qui absorbent et échanges avec leur milieu. Une grande bouche qui contredit les barrières taxinomiques et contendantes construites par le système dirigeant.

La manière dont je prends soin de mon corps et des corps des autres, de comment je vais l’armer et les armer, aussi de comment je le présente au monde, est un moyen de revendication et un positionnement politique.

“ (...) la coalition - l’affinité, plutôt que l’identité.”
Donna Haraway,
Manifeste cyborg et autres essais, Édition Exils, Paris, 2007.

Comme une tentative de coalition, mon travail se veut conscient des relations d’interdépendances et d’interpénétrations qui existent entre les êtres et les choses comme tremplin pour retrouver possession de son propre corps et de ses conditions de vie, de (se) soigner comme de (se) défendre. »


Lola Fontanié, en collaboration avec Mathieu Guille, La protéodie, 2019-2020, enceintes, musique, circuit électronique, plantes, pot et graine, dimensions variables. © Vincent Blesbois

Une musique composée selon la loi de résonance d’échelle de Joël Sternheimer est diffusée pendant une heure toutes les 12h à la plante. La mélodie correspond à la protéine ocytocine, protéine intervenant lors de l’orgasme, du sentiment d’empathie et d’attachement. La diffusion de cette musique est sensée augmenter la production de la protéine correspondante.

Pour écouter la musique ...


Lola Fontani
é, Le portemanteau, 2020, bois, 1m76 de haut. © Vincent Blesbois

Le portemanteau est une sculpture respectant certaines mesures de mon corps, ma taille, les mensurations de mes pieds et de mes épaules. Il porte sur ses accroches les costumes de mes performances qui font référence aux différents dress codes existant dans la société. Ces costumes évoquent voir détournent principalement les uniformes du monde du travail et donc l’autorité que ces habits induisent.

« Les Bonnes fontaines sont des sources naturelles qui ont parfois été aménagées, auxquelles on prête des vertus curatives. Il y a tout un rituel pour qu’elle fonctionne et notamment l’intervention nécessaire d’une Recommandeuse. C’est elle qui va faire le lien entre les maux et la source à invoquer. Au début j'ai cru qu'il fallait boire l'eau de la source par la bouche mais il faut en fait la placer sur la partie douloureuse de son corps soit en se lavant avec, soit en imbibant ses habits. C’est donc l'absorption de l’eau par la peau qui va soigner. Boire avec le corps. Ou boire le corps. »


Lola Fontanié, Fontaine, 2020, textile avec gravure laser, théière en céramique émaillée, pot en verre contenant de la salsepareille, du chiendent et de l'artichaut séché, 2 x (250 x 65 cm), 50 x 40 x 30 cm. © Vincent Blesbois


Lola Fontanié, réalisé en collaboration avec Paula Pin, Le microscope, les outils, 2018, webcam, lame, lampe, bleu de méthylène, bois découpés, cellules de plante ou cellules humaines, 11 x 9 x 7 cm.

Les outils sont une série d’objets fabriqués aux statuts multiples. Pensés pour être à la fois utilisés dans un quotidien mais aussi comme sculpture, ils existent dans différents contextes.


Lola Fontani
é, Le séchoir, les outils, 2019, céramique, plantes ramassées en train de sécher, 19 x 19 x 15 cm.


Lola Fontani
é, Bonne meuf, 2019, mallette, récoltes de plantes en milieu urbain, 28 x 38 x 20 cm.

L’expression « Bonne meuf » qui provient de l’expression « Bonne femme » n’a pas toujours eu le sens qu’on lui connaît aujourd’hui. Cette expression était utilisée pour parler des femmes ayant des connaissances en médecine au Moyen-Âge, que l’on pourrait rapprocher de « sage-femme » ou « wise women ». Cette mallette concentre mes recherches sur les plantes médicinales et toxiques des espaces urbains qui m’entourent. Outils de tous les jours pour remédier à tous les maux, elle est à la fois activée dans une utilisation quotidienne d’une médecine do it yourself, ainsi que lors de performances où je sers une infusion à vertus variables à boire aux visiteur•euse•s.

Lola Fontanié

Née en 1996 à La tronche. Vit et  travaille à Clermont-Ferrand.
2020 : DNSEP, École Supérieure d'Art de Clermont Métropole.
lolafontanie.me

« Les objets et les contextes que je fabrique seule ou à plusieurs, cherchent à provoquer les corps, à établir une relation d’échange et d’influence qui chimiquement et symboliquement rendent poreuses certaines normes. Chaque sculpture, chaque performance possèdent différents statuts, parfois outils, parfois œuvre, parfois identités et évoluent dans des contextes quotidiens et d’expositions.

De même que ces objets aux statuts multiples, les êtres ont des identités plurielles. Les corps sont des formes perméables et poreuses qui absorbent et échanges avec leur milieu. Une grande bouche qui contredit les barrières taxinomiques et contendantes construites par le système dirigeant.

La manière dont je prends soin de mon corps et des corps des autres, de comment je vais l’armer et les armer, aussi de comment je le présente au monde, est un moyen de revendication et un positionnement politique.

“ (...) la coalition - l’affinité, plutôt que l’identité.”
Donna Haraway,
Manifeste cyborg et autres essais, Édition Exils, Paris, 2007.

Comme une tentative de coalition, mon travail se veut conscient des relations d’interdépendances et d’interpénétrations qui existent entre les êtres et les choses comme tremplin pour retrouver possession de son propre corps et de ses conditions de vie, de (se) soigner comme de (se) défendre. »


Lola Fontanié, en collaboration avec Mathieu Guille, La protéodie, 2019-2020, enceintes, musique, circuit électronique, plantes, pot et graine, dimensions variables. © Vincent Blesbois

Une musique composée selon la loi de résonance d’échelle de Joël Sternheimer est diffusée pendant une heure toutes les 12h à la plante. La mélodie correspond à la protéine ocytocine, protéine intervenant lors de l’orgasme, du sentiment d’empathie et d’attachement. La diffusion de cette musique est sensée augmenter la production de la protéine correspondante.

Pour écouter la musique ...


Lola Fontani
é, Le portemanteau, 2020, bois, 1m76 de haut. © Vincent Blesbois

Le portemanteau est une sculpture respectant certaines mesures de mon corps, ma taille, les mensurations de mes pieds et de mes épaules. Il porte sur ses accroches les costumes de mes performances qui font référence aux différents dress codes existant dans la société. Ces costumes évoquent voir détournent principalement les uniformes du monde du travail et donc l’autorité que ces habits induisent.

« Les Bonnes fontaines sont des sources naturelles qui ont parfois été aménagées, auxquelles on prête des vertus curatives. Il y a tout un rituel pour qu’elle fonctionne et notamment l’intervention nécessaire d’une Recommandeuse. C’est elle qui va faire le lien entre les maux et la source à invoquer. Au début j'ai cru qu'il fallait boire l'eau de la source par la bouche mais il faut en fait la placer sur la partie douloureuse de son corps soit en se lavant avec, soit en imbibant ses habits. C’est donc l'absorption de l’eau par la peau qui va soigner. Boire avec le corps. Ou boire le corps. »


Lola Fontanié, Fontaine, 2020, textile avec gravure laser, théière en céramique émaillée, pot en verre contenant de la salsepareille, du chiendent et de l'artichaut séché, 2 x (250 x 65 cm), 50 x 40 x 30 cm. © Vincent Blesbois


Lola Fontanié, réalisé en collaboration avec Paula Pin, Le microscope, les outils, 2018, webcam, lame, lampe, bleu de méthylène, bois découpés, cellules de plante ou cellules humaines, 11 x 9 x 7 cm.

Les outils sont une série d’objets fabriqués aux statuts multiples. Pensés pour être à la fois utilisés dans un quotidien mais aussi comme sculpture, ils existent dans différents contextes.


Lola Fontani
é, Le séchoir, les outils, 2019, céramique, plantes ramassées en train de sécher, 19 x 19 x 15 cm.


Lola Fontani
é, Bonne meuf, 2019, mallette, récoltes de plantes en milieu urbain, 28 x 38 x 20 cm.

L’expression « Bonne meuf » qui provient de l’expression « Bonne femme » n’a pas toujours eu le sens qu’on lui connaît aujourd’hui. Cette expression était utilisée pour parler des femmes ayant des connaissances en médecine au Moyen-Âge, que l’on pourrait rapprocher de « sage-femme » ou « wise women ». Cette mallette concentre mes recherches sur les plantes médicinales et toxiques des espaces urbains qui m’entourent. Outils de tous les jours pour remédier à tous les maux, elle est à la fois activée dans une utilisation quotidienne d’une médecine do it yourself, ainsi que lors de performances où je sers une infusion à vertus variables à boire aux visiteur•euse•s.

  • Elise Arnaud
  • Antoine Beaucourt
  • Tifaine Coignoux
  • Mathilde Couturier
  • Lola Fontanié
  • Boris Grisot
  • Clémentine Minisini
  • Mathis Sabrié
  • Frédéric Storup
  • Robin Tornambe & Jeanne Chopy
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